Comment passer les fêtes de fin d’année sereinement quand on est parent et séparé
- Isabelle Gander
- il y a 1 jour
- 3 min de lecture

Les fêtes de fin d’année approchent, avec leur lot de joie, d’émotions, mais aussi parfois de tensions, surtout lorsqu'on est parent et séparé.
Entre l’organisation, les attentes de chacun et la sensibilité des enfants, cette période peut vite devenir un défi.
Bonne nouvelle : il existe des façons simples et concrètes de rendre ces fêtes plus douces, plus fluides et plus sereines pour toute la famille.
Voici quelques clés.
1. Anticiper pour alléger la charge mentale
Les imprévus sont une grande source de stress.
Pour les éviter, rien de plus efficace que d’organiser les fêtes le plus tôt possible :
Fixer ensemble les dates et horaires de garde
Prévoir les trajets
Se mettre d’accord sur les cadeaux
Définir où et comment se passent les réveillons et Noël
En clarifiant les choses, chacun sait où il va et les enfants se sentent sécurisés.
👉 Astuce : notez tout noir sur blanc dans un message partagé pour éviter les malentendus.
2. Jouer la carte du « co-parenting » respectueux
Même si la séparation est récente et/ou a été difficile, vous partagez un objectif commun :le bien-être de votre enfant.
Essayez de maintenir une communication simple, factuelle et bienveillante.
Par exemple : « J’aimerais que notre organisation permette à [Prénom] de profiter pleinement des fêtes. Comment peut-on faire au mieux ? »
Cela apaise immédiatement le climat et évite de replonger dans les tensions du passé.
3. Accordez-vous sur les cadeaux pour éviter les doublons (et la compétition !)
Les fêtes ne devraient pas être un concours de générosité.
Pour apaiser cette dimension parfois délicate :
Décidez ensemble d’un budget approximatif
Informez-vous mutuellement des cadeaux prévus
Si possible, faites un cadeau commun : cela renforce la cohérence et diminue la pression financière
Les enfants retiennent surtout l’attention, pas la valeur des cadeaux.
4. Relâcher la pression : les traditions évoluent
Vous n’êtes pas obligés de tout faire « comme avant ».
La séparation est souvent l’occasion de créer de nouvelles traditions :
Un petit-déjeuner spécial le 25
Un film « rituel » en pyjama
Une sortie symbolique (marché de Noël, balade nocturne pour voir les lumières…)
Les enfants s’attachent très vite à ces nouveaux repères, surtout s’ils sont porteurs de douceur et de stabilité.
5. Accompagner les émotions des enfants
Les fêtes amplifient ce que chacun ressent : excitation, fatigue… mais aussi tristesse de ne pas être avec l’un des parents.
Quelques pistes :
Valider leurs émotions : « Je comprends que tu aurais aimé être avec Maman/Papa ce soir. »
Rassurer : « Tu vas voir Papa/Maman demain, tu es entouré, on est là. »
Instaurer des rituels de lien : un message vocal, une photo, un dessin envoyé
Plus ils se sentent entendus, plus ils vivent les transitions sereinement.
Rappelez-vous : vous faites ces gestes pour votre enfant, pas pour narguer ou rassurer l'autre parent.
6. Penser aussi à soi : un parent apaisé, c’est un enfant apaisé
Vous avez le droit de ressentir de la solitude, de la nostalgie ou du stress pendant les fêtes.
Offrez-vous :
Un moment pour vous
Un repas, une activité, une sortie qui vous fait du bien
Du soutien auprès de vos proches
Prendre soin de votre énergie, c’est offrir un environnement plus calme à vos enfants.
En conclusion
Les fêtes ne seront peut-être pas « parfaites », mais elles peuvent devenir plus légères, plus simples et plus harmonieuses.
L’essentiel n’est pas le calendrier ou la répartition du temps…
L’essentiel, c’est le climat d’amour, de stabilité et de respect que vous offrez à vos enfants.








Commentaires