Comment construire une coparentalité stable, même en cas de conflit ?
- Isabelle Gander
- 6 juil.
- 3 min de lecture

Après une séparation, la relation avec l’autre parent ne s’arrête pas… elle se transforme.
Pour vos enfants, vous restez tous les deux des repères essentiels.
Et même si le dialogue est parfois difficile, construire une coparentalité stable est possible, petit pas par petit pas.
✅ Comment construire une coparentalité stable, même en cas de conflit ?
👉 1. Adopter une vision à long terme pour les enfants
Priorité n°1 : le bien-être des enfants. Peu importe les conflits entre adultes, les enfants ont besoin de stabilité, de sécurité émotionnelle et de relations saines avec leurs deux parents.
Se rappeler que le divorce est une étape entre adultes, pas la fin de la parentalité.
Prendre du recul : dans 5, 10 ou 20 ans, qu’est-ce que vos enfants retiendront ? Des disputes ou des parents qui ont su coopérer malgré leurs différends ?
👉 2. Clarifier les rôles et les attentes
Définir ensemble les règles de base éducatives communes (éducation, santé, scolarité, valeurs essentielles). Même si le style parental diffère, les grands principes doivent être partagés.
Poser des règles claires sur les temps de garde, les horaires, les vacances, les évènements scolaires, etc.
Formaliser ces accords par écrit (plan parental, médiation, ou décision judiciaire si nécessaire).
👉 3. Mettre en place des modes de communication adaptés
Choisir un canal neutre et factuel :
Échanges courts, centrés sur les enfants (email, WhatsApp, applications de coparentalité, etc.).
Bannir les reproches et les jugements personnels dans les messages.
Apprendre à communiquer de façon constructive :
Parler de faits et non d’émotions (« Je constate que » vs. « Tu fais toujours »).
Proposer des solutions au lieu de critiquer.
👉 4. Accepter que l’autre parent soit différent
Vous ne pourrez pas changer l’autre personne, même si vous désapprouvez certains choix.
Concentrez-vous sur ce que vous contrôlez : votre attitude, votre réaction, votre modèle parental.
L’enfant a besoin des deux parents, même imparfaits.
👉 5. Créer des routines et des repères stables pour les enfants
Maintenir des repères constants d’un foyer à l’autre (heures de coucher, devoirs, règles de base).
Impliquer les enfants sans les faire choisir (« Tu vas chez papa/maman demain » et non « Tu veux aller chez papa/maman ? »).
Favoriser une transition fluide entre les deux foyers (sac prêt, accueil chaleureux au retour…).
👉 6. Faire appel à des tiers si besoin
Médiateur familial : pour clarifier les accords et rétablir un dialogue constructif.
Coach parental ou coach divorce : pour prendre du recul et ajuster ses propres réactions.
Thérapeute pour enfants, si ceux-ci montrent des signes de souffrance ou de confusion.
Avocat ou juge en dernier recours, quand le dialogue est impossible et qu’un cadre légal est nécessaire
👉 7. Prendre soin de soi pour être un parent apaisé
Plus vous êtes aligné(e), calme et solide intérieurement, plus vous pouvez gérer les tensions sans les transmettre à vos enfants.
Travailler sur ses blessures personnelles, ses émotions non réglées.
Ne pas faire de ses enfants des confidents ou des juges du conflit parental.
🛡️ Conclusion : la stabilité ne signifie pas l’absence de conflit, mais la capacité à le contenir pour protéger les enfants.
La coparentalité après une séparation est un travail d’équipe imparfait, mais possible si chacun garde à l’esprit l’essentiel : l’amour et l’équilibre des enfants.
Vous souhaitez en parler afin de mettre en place cette co-parentalité ?
Isabelle Gander, coach certifiée en transitions de vie, est à votre écoute
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